Pierre LE DU

Un superbe moment passé avec papy au 50 ans de Jean-Pierre.

Notre père, Pierre pour les uns, Pierrot pour les intimes, pai Pierre pour d'autres, est né il y a presque 85 ans.
De son enfance, nous savons peu de choses si ce n'est que sa maman à décider de quitter leur Bretagne natal pour se rapprocher de ses filles.C'est ainsi qu'il est arrivé à Trélazé.
Il aimait plonger dans les vieux fonds des ardoisières même s'il savait que sa maman l'attendrait avec une branche de genet pour lui montrer combien elle avait peur quand il faisait cela.
A 15 ans, il rejoint un de ces beaux-frères pour apprendre le métier de maçon.
A 20 ans, il est parti pour l'Algérie en bateau avec d'autres appelés. Il est revenu un an et demi plus tard avec une hépatite et des cauchemars. Une fois rétabli de la maladie, il a repris son métier de maçon et il est parti travailler en Pays d'Auge.
C'est là qu'il a rencontré notre maman. Ils ont cheminé 51 ans ensemble.
Maman s'est efforcé à l'aider pour combattre ses cauchemars qu'il a tenter de noyer dans l'alcool. Leur combat a été long et l'arrivée des petits enfants a été une aide supplémentaire.
Mais il y 5 ans, Marie est partie et ce fut le début de la fin...
Les derniers mois ont été particulièrement douloureux.
Alors réjouissons nous car Pierrot à retrouver Marie. Rappelons nous les après midi à la pèche, au bord de la mer, en promenade ou chez ces sœurs et beaux-frères. Là, papa montrait une patience qu'il n'avait pas ailleurs.
Rappelons-nous ces expressions sorties d'on ne sait où :
Tu belle comme un camion avec une bâche toute neuve (quand maman faisait des efforts vestimentaires : on voit là son sens du compliment...
On dirait un crapaud sur une boite d'allumette (quand il voyait Christophe sur sa mobylette)
Maquiller comme une voiture volée.
Il y en a tant d'autres...

Kenavo, Papa

Papi mouseau, papi pierrot ou papi pierre on pourrait en raconter des choses sur toi…Tu étais un sacré personnage. On pourrait d’abord parler de tes stocks de papier toilette, d’eau de Cologne ou de compote…, de nos visites chez toi ou on ne pouvait jamais refuser un mars, des frites, un caprisun ou un coca, on pourrait parler de l’interdiction absolue de faire la vaisselle avant de partir, des taches d’eau de javel sur tes vêtements, de tes petits dessins de moustache sur les madames dans les journaux, de ton bol que tu préparais toujours à la même heure le soir a 18h et pas 1 min de plus, mais on pourrait aussi mentionner aussi tes fameuses expressions qui ont bercés notre belle enfance comme, “T’es beau comme un camion, mais un camion tout neuf, “avoir un œil qui dit merde à l’autre”, quand tu disais à Simeon qu’il s’était coiffé à la nitro, mais aussi “la mère le du qui pue qui pete qui prend son cul pour une trompette” , “c’est quoi cette musique de sauvage” …

Moi J’aimais bien m’asseoir a côté de toi aux repas de famille pour t’écouter raconter toujours les mêmes histoires: l’histoire du doudou perdu au supermarché et mamie qui m’en rachète un nouveau, mamie qui venait border nos lits la nuit quand on dormait chez vous, ou la fameuse histoire du poisson de tété qui court toujours et qui s’est acheté des baskets à décathlon pour pouvoir courir plus vite… d’ailleurs je crois que tété t’a dit avant de partir qu’il l’avait retrouvé et qu’il s’était arrêté de courir. Bref, elles vont nous manquer tes histoires papi…

Il y a peu de temps tu as dit que tu étais comme une “vieille bagnole qu’on répare d’un côté mais qui tombe en panne de l’autre”, que tu en avais “ras la gopette” comme tu disais et que “tout était bon à jeter la dedans”. Tu nous a aussi dis “C’est pas que je vous aime pas mais là j’en peux plus, je veux juste rejoindre Marie”. Tu voulais partir rejoindre mamie et tu m’as dit qu’il fallait absolument que je te ramène une pomme de pain et une plume pour ton dernier voyage comme quand j’étais petite qu’on se baladait avec mamie et que je ramenais toujours une pomme de pain et une plume (et évidemment mamie les gardait toutes)

Ces derniers temps, tu répétais aussi toujours que tu avais de la chance d’avoir “Fabienne, Christophe et Sophie, que tu avais de la chance d’avoir des enfants comme ça”, pour être honnête avec toi papi je crois qu’on est tous admiratif de la manière dont ils t’ont accompagné, toi papi mais aussi mamie jusqu’à la fin et qu’on a énormément de chance de les avoir avec nous comme de beaux modèles à suivre 🤍

Il y a une belle métaphore du train qui dit qu’à la naissance on monte dans un train et on rencontre notre famille. On croit qu’il voyagerons toujours avec nous, pourtant à une station, certains membres de notre famille descende du train, nous laissant seul continuer le voyage. Au fur et à mesure que le temps passe, d’autres personnes montent dans le train et ces personnes seront importantes pour nous. Ce voyage est plein de joie, de peine, d’attentes, de bonjour, d’au revoir et d’adieu. Tu es descendu de notre train et parti rejoindre mamie qu’on aime tant aussi. Mais notre train continue et tu vas nous manquer, on t’aime fort papi. Bisous et surtout bonne année.

Dans l’obscurité du chagrin,
Une lueur persiste toujours,
C’est la flamme du souvenir,
Qui brille comme au premier jour,
Ne laissez pas la peine vous submergez,
Gardez en vous la chaleur des moments partagés,
Car l’amour ne meurt jamais vraiment,
Il vit en nous éternellement,
Chaque larmes versées est un hommage,
Chaque sourire est une victoire sur la douleur,
Laisser le temps panser vos blessures,
Et les beaux souvenirs nourrir votre cœur,
La vie continue son chemin,
Différente, certes, mais toujours belle.
Honorez votre être cher en vivant pleinement,
Car c’est là le plus beau des hommages éternels.

Souvenir

Papa je me souviens toute petite des siestes dont tu nous obligeait à faire et avec Christophe on n’aimait pas la faire on essaye par tous les moyens de ce carapater au moment où tu t’endormais .un jour tu nous as bien eu on croyait que tu t’étais endormi,tout doucement on a voulu sortir de la chambre et là ont a entendu ta grosse voix dire « voulez-vous que je vous aide  »nous sommes retourner en quatrième vitesse dans le lit .Au final nous nous étions endormi plus longtemps que toi ce jour là😂.

Papi Pierrot, papi mouseau, papi pierre, je n’ai pas trouvé de meilleure image pour te représenter que celle ci : la gopette, la petite bière, le décapsuleur de Londres, les sandalettes, entouré de ta famille à la plage. J’ai aussi l’impression que t’en avais un peu rien à faire de ma lecture, il y avait plus important à faire apparemment… Je me souviens que ça avait été dur de marcher dans le sable et que Joe le taxi avait été à l’autre bout de la plage ahah. Mais finalement tu étais super content d’être venu cette journee là.
Tu me manques papi 🤍
Bisous et bonne année!