Jean-Claude GUIMARD

Merci beaucoup à tous pour vos messages chaleureux et pour votre soutien

Chère Aline, chers tous,
J'ai appris avec émotion le départ de Jean Claude et je tenais à vous adresser ce message de sympathie dans ces moments toujours douloureux.
Au delà de l'homme privé, toujours enjoué et malicieux, c'est à l'un des constructeurs du SNPDEN que vont mes pensées. Sans renier les convictions auxquelles il était si attaché, il est de ceux qui ont su agir avec résolution et pragmatisme à un moment périlleux de l'histoire de notre syndicat. Qu'un hommage soit rendu aux choix d'alors auxquels il a contribué et qui ont permis au SNPDEN d'être ce qu'il est aujourd'hui et, par là même, à notre profession.
Avec toute mon amitié,
Philippe Tournier

Chère Aline
Ce petit message pour te faire part de notre soutien et toute notre sympathie pour le départ de Jean-Claude, qui laisse dans notre mémoire beaucoup de générosité
d’empathie à l’égard des autres et le tout avec un large sourire
Bien sincèrement
Louisette et Gérard

Ean Claude vient de nous quitter. L'homme était chaleureux, accueillant, sympathique, bon vivant, voire truculent.
Mais Jean claude, c'est aussi l'histoire du SNPDEN, un des artisans de la fusion entre le SNPDLP et le SNPDES, qui fit partie de l'équipe dirigeante de notre syndicat à un moment historique et délicat du syndicalisme, avec la scission de la FEN. Homme pragmatique mais intraitable sur les principes et les valeurs, Jean claude a été de ceux qui ont su orienter notre organisation vers ce qu’elle est aujourd'hui, réformiste certes mais attachée à nos valeurs de laïcité et de défense du service public d'éducation.
Je me souviens de lui, jeune personnel de direction au congrès de Saint Malo, en 1994, où les tensions étaient vives entre deux lignes concurrentes. Son sens de l'animation et de l'écoute d'une salle chauffée à blanc a permis d'éviter une déchirure dont le syndicalisme d'encadrement aurait eu du mal à se remettre. Au congrès de Reims en 1996, où il fut de ceux qui permirent la construction de ce qu'est aujourd’hui le SNPDEN.
Je me souviens de lui également, alors que j'étais SD du 53, aux réunions académiques où son sens de l'analyse et de la stratégie m'ont permis de me former aux responsabilités que j'ai assumées de nombreuses années au sein du SNPDEN.
Jean Claude fit tomber un recteur, lors d'une audience houleuse où le mépris affiché de ce dernier n'était plus supportable.
Je me souviens également des journées syndicales passées aux Rosiers, entre travail syndical et repas fait maison, avec force pâtés et rôtis. Travailler et faire bonne chère, c'était la devise de Jean Claude !
Jean Claude fut un de mes mentors, je ne l'oublie pas, son action au sein du SNPDEN est immense, qu'il en soit remercié.Je ne t'oublie pas...

Jérôme.